Marin-Marie
Marin-Marie
Marin-Marie, pseudonyme de Paul Emmanuel Durand Couppel de Saint-Front, né le 10 décembre 1901 à Fougerolles-du-Plessis en Mayenne et mort le 11 juin 1987 à Saint-Hilaire-Du-Harcouët le 11 juin 1987 dans la Manche, est un écrivain et peintre de la marine française.
L’homme de la mer et l’ingénieur
Il est passionné de yachting, de régates, et par la navigation solitaire. Marin-Marie effectue la traversée de l’Atlantique sur Winibelle II en mai 1933, au départ de Douarnenez où il fait l’essai des trinquettes jumelles pour naviguer sans barrer vers Madère, la Martinique et New York où il arrive le 17 août 1933. Il est le deuxième français, après Alain Gerbault, à traverser l’Atlantique à la voile en solitaire.
Ces passions se conjuguent avec sa vie de peintre, d’inventeur, de créateur en esthétique industrielle et navale.
Consultant pour la compagnie générale transatlantique, qui a mis en chantier à Saint-Nazaire le T6, futur Normandie, il en redessinera notamment les cheminées, au profilage aérodynamique très caractéristique et en fera ajouter une troisième, factice et contenant uniquement le chenil, pour équilibrer la silhouette de ce paquebot qui fut un chef-d’œuvre de la construction navale.
Marin-Marie participe aussi à de nombreuses expositions dans des galeries. Il partage son temps entre Paris, Saint-Hilaire-Du-Harcouët et Chausey, où il revient toujours. Il est nommé peintre officiel de la marine en 1935.
L’écrivain et peintre de marine
En 1945 Marin-Marie publie, en anglais, Wind aloft-wind alow, récit illustré de ses deux traversées en solitaire, et participe régulièrement aux salons de la marine. Il a utilisé toutes sortes de techniques picturale : l’huile, la gouache, le dessin, l’aquarelle. Il a illustré des ouvrages, et réalisé des affiches.
Il est promu officier de la Légion d’honneur en 1950. En 1957, il fait paraître l’ouvrage Grands coureurs et plaisanciers.
À la fois témoin et acteur direct, il brosse la fresque de l’âge d’or du yachting et des premières navigations en solitaire. Il effectue un dernier grand voyage à Bora-Bora en1969, qui lui permettra de rejoindre son fils Yves de Saint Front et de peindre à ses côtés les paysages polynésiens.
Il meurt en 1987 dans sa maison de Saint-Hilaire-Du-Harcouët, titulaire de nombreuses distinctions tant dans le domaine maritime qu’artistique.
Crédit : Wikipédia
En 1986, il fit construire son dernier bateau sur ces propres plans par le chantier navale Granvillais Claude Anfray, il confia ce bateau à Gilbert Hurel la même année qui le fit naviguer pendant 28 années avant de le confier à Mathieu Alluin en 2008