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Carolus


  • Numéro d’inventaire 2014-99
  • Mise à jour Juillet 2014
  • Auteur(s) de la fiche CRPMN

  • Les noms du bateau Carolus
  • Type de navire Dauphin, côtre de plaisance
  • Utilisation d’origine Plaisance
  • Matériau coque Bois
  • Matériau mâture Bois
  • Date de construction Années 1950
  • Chantier de construction Labrèque, Courseulles
  • Longueur de coque 6,40 m
  • Largeur 2,28
  • Tirant d'eau 1,20 m
  • poids 1000 k
  • Modes de propulsion Voile-Moteur
  • Puissance moteur 15 (Couach) ch
  • Type de gréement Marconi
  • Surface de voilure 20 m2
  • Port d’attache Caen
  • Siège de l’association CNCN, Caen
  • Place de port Sous abri (restauration)
  • Histoire liée au navire Le Dauphin est le dernier type de bateau qui sera mis en chantier dans les années cinquante chez les Labrèque à Courseulles. 13 exemplaires seront mis à l’eau, . On ne peut pas dire des « Dauphins » qu’il s’agisse vraiment d’une série car chaque unité subit des modifications de dimensions. Le premier mesure 5,57m de long entre râblures et un des derniers, encore à flot dans le port de Courseulles dans les années 90, est mesuré à 6,40m. CAROLUS est un petit cotre de plaisance pour la croisière côtière. Il fait partie des derniers « Dauphins » sortis du chantier, comme le GILFRANCA . Le chantier Labrèque, dont le domaine de prédilection était la plaisance depuis les années 20, s’adapte à l’ influence de l’époque. Cette mutation est générale pour tous les chantiers qui ont construit du traditionnel depuis des décennies. Pour répondre à la modernité de l’époque, on modifie un peu les allures traditionnelles issues des coques construites des années auparavant. La mode de l’époque est d’avoir un élancement d’étrave important, à l’instar d’unités plus anciennes, comme « Manichée (1927) ou BulBul (1926), dont les étraves étaient à la verticale. D’autres chantiers sur la côte, au même moment, comme André Bellot à Port en Bessin et Louis Longuemar à Grandcamp, réalisent des unités de plaisances du même genre en adoptant les mêmes évolutions. ( Les derniers picoteux voient également leur élancement d’étrave augmenter comme le «Biquette» actuellement à Dives, ou « Crodil » du musée de Tatihou). Le gréement lui aussi se modernise avec l’adoption du Marconi. Cependant, on retrouve bien, dans la facture de CAROLUS, la personnalité des Labrèque comme la fameuse ‘’Pinche ‘’, cette façon des entrées d’eau à la flottaison caractéristique du chantier et héritée d’Arthur, le père de Constant et Louis Labrèque. Il y a aussi la préceinte vernie, avec le bourrelet ( sorte de gros liston) au bas de celle-ci et aussi le large tableau d’étrave et de quille. CAROLUS est bordé à franc-bord sur membrures ployées. Le bois employé pour le bordé, ainsi que pour la plupart des pièces de charpentes, est l’acajou. Les bordés de fond sont en orme suivant la tradition. Il est semi-ponté avec une cabine. Sur l’arrière il y a un petit cockpit. Un capot à coulisse permet l’accès à l’intérieur du roof. Au niveau du passage de cloison se trouve le moteur, un Couach CL 2 de 15cv. A l’intérieur de la cabine il y a un vaigrage ajouré et des banquettes couchettes de chaque bord.