officier de la marine de guerre Française
officier de la marine de guerre Française
Abraham Duquesne naît en 1610 à Dieppe dans une famille d’armateurs, de corsaires et de marchands et mort le 2 février 1688 à Paris.
Il est le fils d’Abraham Duquesne originaire de Blangy sur Bresle, dans le pays d’Eu et de sa mère Marthe de Caux de Luneray, dans le Pays de Caux. (v. 1570-1635),
Né roturier, il fut anobli par les titres de baron d’Indret en 1650 et marquis du Quesne en 1682.
Dès son plus jeune âge il suit les pas de son père. Il passe son enfance à Dieppe, qui possède alors la plus grande école d’hydrographie française.
En 1627, à l’âge de dix-sept ans, il entre dans la marine royale et sert à bord du Petit Saint-André, comme lieutenant de son père.
Son père tombé malade, il le remplace et capture un navire marchand hollandais, le Berger, qu’il ramène à Dieppe et qui lui est adjugé par le Parlement de la ville.
L’année suivante, il commande un vaisseau lors du siège de la Rochelle contre les armées réformées commandées par Jean Guiton, qui deviendra par la suite son beau-frère.
Abraham Duquesne est l’un des grands officiers de la marine de guerre française du XVIIe siècle.
Il sert sous Louis XIII pendant la guerre de trente ans et se distingue en plusieurs occasions, notamment aux combats à Tarragone et du cap de Gata, mais doit quitter la marine en 1644 après avoir perdu un navire.
Pendant les troubles de la minorité de Louis XIV, il obtient de Mazarin l’autorisation de servir dans la marine royale suédoise, en compagnie de son frère.
Il prend part à la guerre de Torstenson qui oppose le royaume de Suède au Danemark et se distingue au combat de Fehmarn en prenant le navire amiral du commandant de la flotte danois Pros Mund.
Rentré en France, il réintègre la Marine royale et est envoyé en 1669 au secours de Candie, assiégée par les Turcs.
Il prend part à la guerre de Hollande (1672-1678) et combat à la bataille de Solebay (1672) et à Alicudi (janvier 1676), mais c’est à la bataille d’Agosta (avril 1676) et à celle de Palerme qu’il se distingue tout particulièrement.
Il termine sa carrière avec le grade de lieutenant général des armées navales, freiné dans son avancement par sa religion qu’il refusera d’abjurer malgré l’insistance de Louis XIV et de ses conseillers (Colbert et Bossuet).
Source : Wikipédia