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grande île

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Le phare de Chausey est en réalité une maison phare située sur la Grande-Île de l’archipel. Sa présence a été rendue indispensable à cause du nombre considérable d’îles et d’îlots rendant la navigation difficile et risquée.

Le secrétaire d’État Lefous décide en août 1842 la construction d’un phare complémentaire au plan de signalisation de 1825.

L’ingénieur d’arrondissement de Coutances Charles-Félix Morice de la Rue avec Léonce Reynaud, directeur du service des phares, propose le 9 avril 1843 un bâtiment inspiré du phare de Carteret.

La construction de la maison phare commence en 1846 et s’achève en1847 ; elle est construite en pierres de granit gris-bleu de Chausey provenant des carrières de la grande île.

Le phare est livré le 27 mai 1848.

La tour est carrée à encorbellement supérieur avec consoles assemblées par des arcs supportant une balustrade à dés mesure 19 m, avec une focale à 17 mètres, et culmine à 37 mètres au dessus de la mer, il est accolé aux logements, situés dans un bâtiment rectangulaire en pierre de taille à un étage.

Cette installation est complétée par un dispositif d’une corne de brume (corne 1 son/30 s) localisée à 80 m de l’habitation.

La première optique, feu blanc varié par des éclats rouges toutes les 4 minutes et suivi de courtes éclipses, est installée le 15 octobre 1847. Elle est alimentée par de l’huile végétale, puis de l’huile minérale vers 1875.

L’optique est changée le 15 septembre 1903 pour un feu éclair de 3e ordre GM à éclats réguliers toutes les 5 secondes de 0,50 m de focale à 4 panneaux au ¼, la vapeur pétrole est préférée comme combustible, en 1917 de nouveaux brûleurs sont installés.

Partiellement détruit par une attaque allemande, le 9 mars1945, le phare est électrifié en 1949 et rallumé en 1950.

Entre 1955 et 1957, une salle pour générateurs EDF est construite en remplacement de la salle des machines.

En1959, le phare est équipé d’une nouvelle cuve à mercure Ebor 2400 BBT élevée et d’une optique verre taillé à 4 panneaux au 1/4 BBT de focale 0,30 m pour un feu à éclats réguliers de 5 secondes, d’une portée de 23 milles, alimenté par une lampe halogène de 250w.

Par arrêté du 11 mai 2009, le phare est inscrit au titre des monuments historiques avec les murets du jardin clos et le magasin à poudre, à l’exclusion du bâtiment de France-Télécom.

Les gardiens contrôlent aussi le phare de Granville, de la pointe d’Agon et divers feux en mer.

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